Qu'est-ce que la fièvre d'Oropouche, qui a déjà causé la mort de plusieurs personnes ?

Qu’est-ce que la fièvre d’Oropouche, qui a déjà causé la mort de plusieurs personnes ?

La fièvre Oropouche a causé la mort de deux personnes au Brésil, soit le premier décès jamais enregistré dans le monde dû à cette maladie, a annoncé jeudi 25 juillet le ministère brésilien de la Santé.

C’est une première pour le moins macabre qui s’est produite au Brésil. La fièvre Oropouche a causé la mort de deux personnes dans le pays. Il s’agit des premiers décès jamais enregistrés dans le monde dus à cette maladie, a annoncé jeudi le ministère de la Santé du géant sud-américain dans un communiqué rapporté par l’AFP.

Les victimes sont deux femmes de l’État de Bahia »âgé de moins de 30 ans, sans comorbidités, mais qui présentait des symptômes s’apparentant à une forme sévère de dengue“. Aussi, “jusqu’à présent, aucun décès lié à la maladie n’avait été rapporté dans la littérature scientifique mondiale».

Le virus Oropouche est un virus de la classe des arbovirus, transmis par les moustiques présents dans les lieux aux eaux stagnantes. La maladie produit des symptômes similaires à ceux de la dengue ce qui complique son diagnostic.

Après une incubation de 4 à 8 joursles symptômes sont : fièvre, maux de tête, arthralgie, myalgie, frissons, parfois accompagnés de nausées, de vomissements et de signes cutanés. Les symptômes durent 5 à 7 jourscependant, le rétablissement complet peut prendre jusqu’à plusieurs semaines chez certains patients. De rares cas de méningo-encéphalite ont été rapportés.

Pas de traitement spécifique

Détectée pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d’un paresseux, la fièvre Oropouche est présente principalement en Amazonie et dans d’autres pays d’Amérique latine. Selon le gouvernement brésilien, au moins 7 236 cas ont été signalés dans le pays. La maladie présente des symptômes similaires à ceux de la dengue, bien que plus légers.

La maladie n’a pas de traitement spécifiquemais on a généralement recours à un traitement symptomatique, avec certains analgésiques et anti-inflammatoires oraux qui doivent être prescrits par un médecin, car certains d’entre eux (comme l’aspirine) sont dangereux en raison de leur action sur la coagulation sanguine et du risque d’effets hémorragiques. L’infection disparaît généralement d’elle-même et les complications sont rares. Les patients guérissent généralement sans séquelles à long terme.

Capitale (avec 6medias)

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