«Quel est son nom, déjà?» : Jean-Luc Mélenchon n'est pas tendre avec Manon Aubry, ces mots qui réapparaissent

«Quel est son nom, déjà?» : Jean-Luc Mélenchon n’est pas tendre avec Manon Aubry, ces mots qui réapparaissent

Manon Aubry, chef de la liste d’insoumis France pour les élections européennes, se trouve souvent dans l’ombre de Jean-Luc Mélenchon. Le 9 mai, Le monde a révélé une remarque désobligeante du chef «rebelle», illustrant la friction au sein du parti de gauche.

«Quel est son nom, déjà?» C’est par cette phrase que Jean-Luc Mélenchon, chef de la France rebelle, semblait faire semblant d’être oublié par le nom de Manon Aubry, mais une figure centrale de la campagne pour les élections européennes en juin prochain. Cette remarque, prononcée pendant les jours d’été de LFI à Valence en 2022, et relayée le 9 mai par nos collègues du journal Le monde Illustre une relation complexe entre Mélenchon et Aubry, marqué par des tensions fluctuantes et des moments de soutien.

Engagé dans la politique au sein de LFI depuis 2018, Manon Aubry a rapidement grimpé à l’échelle pour devenir le chef du parti aux élections européennes de 2019 et 2024. Cependant, sa relation avec Jean-Luc Mélenchon n’était pas toujours simple. Bien que loué par ce dernier comme «Le plus jeune président d’un groupe au Parlement européen» Lors d’une réunion à Roubaix en avril dernier, la campagne européenne de Manon Aubry a été largement éclipsée par Jean-Luc Mélenchon et par l’émergence de Rima Hassan, une nouvelle figure de LFI.

Le patron du «rebelle» a choisi de mettre en évidence le conflit israélo-palestinien, reléguant les thèmes de la campagne de Manon Aubry, comme la lutte contre la vie coûteuse et les traités de libre-échange, en arrière-plan. «J’essaie de faire campagne sur mes sujets. Je n’ai ni la maîtrise ni le contrôle des paroles de Jean-Luc Mélenchon», dit le député européen à nos collègues, visiblement frustré.

Manon Aubry: activiste dès le plus jeune âge

Très discrète quant à sa vie privée, Manon Aubry s’est impliqué dans la politique de l’adolescence, militant contre le traité constitutionnel européen à seulement 15 ans, et participant activement aux mouvements sociaux pendant ses années de lycée et universitaire. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a également travaillé dans le secteur humanitaire, notamment au Libéria et en République démocratique du Congo, avant de devenir porte-parole sur les questions de lutte contre l’évasion fiscale et les inégalités sociales à Oxfam France.

Fille de Bruno Aubry et Catherine Poggi-Aubry, toutes deux engagées dans les médias et la politique, le député continue de porter l’héritage familial en politique, bien qu’elle n’ait aucune relation avec Martine Aubry, une autre figure de la gauche française.

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