Nahel Case: Twist in the Case, sa famille sous le choc

Nahel Case: Twist in the Case, sa famille sous le choc

L’affaire Nahel (1/10)

Le 23 juin 2023, un jeune adolescent de 17 ans a été tué à Nanterre lors d’un chèque routier. Rappelez-vous, les passants avaient réussi à filmer la scène. On pouvait voir sur les images, l’un des policiers qui sort son arme, avant d’ouvrir le feu sur l’adolescent.

Le policier prétend avoir agi dans l’auto-défense (2/10)

Le policier, donnant sa version expliquée comme son droit. Il a en effet assuré que Nahel avait tenté d’aller chercher sa voiture sur le fonctionnaire. Un témoignage réfuté par les deux passagers présents dans le véhicule.

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De nombreuses émeutes en France (3/10)

Florian a ensuite été inculpé pour un homicide volontaire et placé en détention pré-provenante. Il a finalement été libéré quelques mois plus tard. La mort de Nahel a provoqué de nombreuses émeutes dans tout le pays. Cette affaire a relancé le débat sur la violence policière en France, et en particulier la question du racisme.

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Un procès pour la police (4/10)

Ce mardi 4 mars 2025, il y a eu une torsion dans l’affaire. Le bureau du procureur de Nanterre a en effet demandé un procès pour meurtre contre le policier qui a tiré sur Nahel en 2023. Que se passera-t-il pour l’avenir?

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Coupable de meurtre? (5/10)

Pour ce procès, deux qualifications sont possibles. Il y a le meurtre qui suppose que l’auteur des faits destiné à tuer la victime. Mais il y a aussi celui de la violence volontaire qui a conduit à la mort sans intention de le donner. Cette différence réside dans l’état d’esprit de l’auteur.

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Les magistrats étudieront les éléments (6/10)

Pour faire la différence, les magistrats s’appuient alors sur des éléments matériels tels que les circonstances de la commission des faits, la nature de la violence (avec ou sans arme), les zones de l’organisme ciblé (vital ou non), etc. Les mots de Florian M. dans son acte final n’ont pas convaincu la prosécution.

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Le policier connaissait les conséquences de son tir (7/10)

Il est indiqué que le policier “N’a pas hésité à utiliser une arme dont il connaissait parfaitement la portée dangereuse, voire mortelle” et que “À très basse distance”. Il note que“Un tir à travers le pare-brise a nécessairement exposé les parties vitales du corps de la victime, afin que le policier, par ce coup de feu, ne puisse ignorer qu’il a exposé Nahel à mort”.

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Comportement injustifié (8/10)

Il note aussi que “Si l’objectif de Florian M. était exclusivement d’empêcher le conducteur de redémarrer, il lui était possible de tirer sur le capot ou les pneus du véhicule”. D’un autre côté, l’accusation a reconnu “Comportement particulièrement dangereux” de Nahel pendant la poursuite qui a précédé.

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Un mauvais jugement (9/10)

Cependant, il ajoute que “Au moment précis des faits, alors que son véhicule a été bloqué dans le flux de la circulation et même s’il essayait de redémarrer, il ne semblait pas avoir présenté un danger immédiat pour la vie de Florian M. ou celui de son collègue”.

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Le policier pourrait faire de la prison (10/10)

De plus, “Florian M., au moment du tournage, ne pouvait pas anticiper la trajectoire future du véhicule, malgré le voyage précédent ayant pu penser que Nahel finirait par provoquer un accident”. En conséquence, la police ne peut pas utiliser d’auto-défense. Florian M. risque jusqu’à 20 ans de prison.

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Hurvy dans l’affaire Nahel! Ce mardi 4 mars, le bureau du procureur de Nanterre a demandé un procès pour meurtre contre le policier qui a tiré sur le jeune homme le 27 juin 2023.

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