Dans le livre Chérie, j’ai rétréci la droite !, signé de la rédactrice en chef adjointe du service France du Point Nathalie Schuck, et du grand reporter Olivier Beaumont, on apprend une révélation surprenante sur les ambitions d’Emmanuel Macron.
Publié ce jeudi 18 novembre, leur livre fait déjà sensation. La rédactrice en chef adjointe du service France du Point, Nathalie Schuck, et le grand reporter Olivier Beaumont signent Chérie, j’ai rétréci le droit, une enquête approfondie dans laquelle ils reviennent en détail sur relation intense et complexe entre Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on apprend des détails encore méconnus. « On n’a jamais vu sous la Ve République un président et son prédécesseur semblent tellement complices“assurer les auteurs

Pourtant, leur relation est assez étrange. Après la « romance » du début, Nicolas Sarkozy n’a pas caché certaines remarques concernant l’actuel locataire de l’Elysée. Dans le livre des deux journalistes avec lesquels il s’est entretenu, l’ancien président n’hésite pas à donnez votre avis sur la politique du président actuel et a notamment considéré que cela “manquait d’autorité”. La raison ? “C’est parce qu’il n’a pas d’enfants.a déclaré le mari de Carla Bruni.
Mais au-delà de la relation entre les deux hommes de pouvoir, on apprend aussi d’autres indiscrétions – et non des moindres –. sur le quinquennat d’Emmanuel Macron. On apprend notamment un épisode incroyable : celui où le président de la République aurait envisagé de démissionner et de quitter l’Elyséele lendemain de sa supposée annonce.
Emmanuel Macron a-t-il pensé à quitter l’Elysée ?
L’idée remonte à le 8 mars dernierlors des célébrations de la Journée internationale de la femme. Lors d’un échange avec l’un de ses très proches conseillers, Alain Minc, Emmanuel Macron a alors pris conscience d’un “idée pointue (…) pour sortir le quinquennat de la torpeur.» “Voilà une idée que vous trouverez peut-être folle (…) mais si vous la prenez au sérieux, il faut la traiter avec le même secret absolu qu’un code nucléaire », Alain Minc commence alors.
Avant de poursuivre : «Vous passez à la télévision le 15 septembre et vous dites aux Français : ‘Nous sommes à un moment clé. La reprise économique se déroule bien, mais ce pays ne peut pas perdre de temps. Deuxièmement, il y a un événement qui n’a lieu que tous les 13 ans et demi : la présidence française de l’Union européenne, qui doit être une belle réussite française.
Troisièmement, me voyez-vous faire campagne depuis l’Élysée ? Je vous annonce que mes fonctions de Président de la République prennent fin demain à midi et que je serai candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu, sous la présidence par intérim de Gérard Larcher, dans trois semaines’». Une proposition qu’il n’a pas exécutée