Emmanuel Macron: Après avoir qualifié la Russie comme une menace, Vladimir Poutine répond (1/10)
Depuis mercredi soir et le discours d’Emmanuel Macron, les échanges entre la France et la Russie se sont intensifiés. Le président de la République a souligné une “menace russe”. Trois ans après le début du conflit en Ukraine, l’escalade se poursuit. Paradoxalement, les Russes n’ont jamais été aussi proches des Américains.
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Les fortes accusations d’Emmanuel Macron (2/10)
Emmanuel Macron a déclaré que la Russie avait déjà “fait du conflit ukrainien un conflit mondial”. Avant d’ajouter de manière assez directe que le pays de Vladimir Poutine “viole nos frontières pour assassiner les adversaires, manipule les élections en Roumanie, Moldavie”. Il a également dénoncé “les attaques contre nos hôpitaux et la manipulation de l’opinion via les réseaux sociaux”.
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La Russie est indignée (3/10)
Les dirigeants russes n’ont pas attendu pour réagir. Cette sortie acerbe d’Emmanuel Macron a provoqué beaucoup d’encre du côté de Moscou. Les paroles du président français ont été perçues comme une déclaration de guerre. C’est en tout cas ce que Sergei Lavrov a laissé entendre. “Si (Emmanuel Macron) nous considère comme une menace et dit qu’il est nécessaire d’utiliser des armes nucléaires, de se préparer à utiliser des armes nucléaires contre la Russie, bien sûr, c’est une menace.”
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Critique acerbe du Kremlin (4/10)
D’autres personnalités russes ont accompagné ces mots. Dmitri Peskov a rejoint ces mots destinés à Emmanuel Macron. Il a également estimé que le président français recherchait plus la guerre que la paix. “Il peut difficilement être perçu comme un discours par un chef d’État qui pense à la paix.” Avant d’ajouter que “La France pense plutôt à la guerre”.
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L’escalade des tensions entre la France et la Russie (5/10)
Ce même Dmitri Peskov a insisté sur la vision négative que Paris projette de Russie. “Nous parlons de la Russie qui devient presque un ennemi de la France”Il a continué. Cette déclaration faite à l’AFP est la preuve que les tensions ont monté une encoche entre Paris et Moscou
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La référence à Napoléon (6/10)
Vladimir Poutine pour sa part a fortement critiqué la position française. Loin de se remettre en question, le président russe est allé à une comparaison plus que douteuse. “Il y a encore des gens qui veulent retourner à l’époque de Napoléon, oubliant comment cela s’est terminé”. Une référence à peine voilée à la défaite française en terres slaves au 19e siècle.
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Augmenter les comparaisons historiques (7/10)
Dmitri Peskov a poursuivi ces analogies douteuses en comparant Emmanuel Macron à Napoléon Bonaparte, mais aussi à Hitler. Figures historiques qui ont cherché “Conquérir et vaincre la Russie”. Avant de continuer: “Apparemment, il veut la même chose.” Une rhétorique très huilée sur le côté du Kremlin.
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Une attaque personnelle de Dmitri Medvedev (8/10)
L’ancien président russe Dmitri Medvedev y est également allé à partir de son petit commentaire sur X. Il s’est moqué directement du président français en évoquant sa taille. Il l’a en effet surnommé «Micron» et a été ravi de son prochain départ en mai 2027.
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Un flux continu de critiques (9/10)
Maria Zakharova a poursuivi ses critiques contre Emmanuel Macron. Ce dernier a déclaré qu’Emmanuel Macron ne faisait que contredire. Elle espère également qu’il s’excuse auprès des Français pour les avoir induits. Les tensions entre Paris et Moscou n’ont jamais été aussi fortes tandis que ceux entre Poutine et Trump n’ont jamais été aussi chauds.
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Un rapprochement américain (10/10)
Depuis l’appel du 12 février entre Vladimir Poutine et Donald Trump, Washington et Moscou ont renforcé leurs liens diplomatiques. Les États-Unis accusent l’Ukraine de vouloir prolonger le conflit et d’aller en direction du président russe. Pendant ce temps, les alliés européens de Kyiv ont réitéré leur soutien à Volodymyr Zelensky et prévoient une aide financière de 800 milliards d’euros sur quatre ans.
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La Russie a exprimé son désaccord ce jeudi 6 mars après le discours prononcé la veille par Emmanuel Macron. Le président français a en effet dénoncé “Agressivité” De Moscou, qui a suscité de fortes réactions de la part des dirigeants russes. Paris a été accusé de vouloir la guerre.