Disparition de Morgane (13 ans), ses parents font leurs adieux ce mercredi matin  – CelebFrance

Ce lundi 2 décembre 2024 Nicolas Heitz, le procureur de la République de Saint-Brieuc, donnait une conférence presse afin d’apporter des précisions sur l’enquête. En début de semaine dernière, la jeune Morgane disparaissait à Pabu, dans les Côtes d’Armor.

C’est une nouvelle affaire mystérieuse qui s’est abattue sur la France il y a une semaine. Le lundi 25 novembre dernier, Morgane Rivoal disparaissait à Pabu, aux alentours de Guingamp, dans les Côtes d’Armor. L’adolescente de 13 ans devait se rendre au collège Albert-Camus de Grâces. Comme à son habitude, elle avait quitté son domicile à pied pour prendre son bus, aux alentours de 7h15.

Il semblerait qu’elle ne soit jamais montée dans le véhicule… Le jour-même, une enquête pour “disparition inquiétante” a été ouverte par la gendarmerie des Côtes d’Armor. D’importants moyens ont été mobilisés afin de retrouver la jeune fille et plusieurs battues ont déjà eu lieu dans la région. Ce lundi 2 décembre 2024, Nicolas Heitz, procureur de la République de Saint-Brieuc, a apporté de nouvelles informations sur l’enquête toujours en cours.

Une disparition sur fond de conflit familial

Une semaine après que l’adolescente se soit volatilisée, les recherches sont toujours en cours. Néanmoins, peu d’indices ont pour le moment été découverts par les forces de l’ordre. Pour le moment, “110 auditions de témoins ont été effectuées dans l’entourage familial, amical, scolaire et sportif de Morgane”, a affirmé le procureur. Une chose est sûre : la jeune fille se serait disputée avec ses parents la veille de sa disparition.

Comme souvent, un conflit au sujet de l’utilisation du téléphone portable et des réseaux sociaux aurait éclaté à la maison. Comme le rapportent nos confrères de 20 Minutes, le père de l’adolescente aurait d’ailleurs jeté le smartphone de sa fille par terre avant de lui confisquer sa carte SIM. “Les différends entre Morgane et ses parents prenaient toujours leur source dans l’utilisation trop importante de son téléphone portable et des réseaux sociaux par Morgane”, précisait Nicolas Heitz.

Très en colère (et après avoir récupéré son téléphone), l’adolescente aurait indiqué sur ses réseaux sociaux qu’elle ne comptait pas aller en cours le lundi. Ses parents confirment qu’elle n’avait jamais fugué. Dans la chambre de Morgane, les enquêteurs ont découvert un papier froissé et jeté dans une corbeille : “Papa, maman, désolée je pars.” Un message inquiétant qui n’a pour le moment donné suite à aucun autre indice.

Morgane, victime de harcèlement

Selon ses parents, Morgane “travaillait bien au collège, elle avait des amis”. Pourtant, certains de ses camarades de classe ont affirmé avoir décelé “une certaine tristesse” chez la jeune fille. “Morgane aurait tenu des propos inquiétants. Elle se serait infligé des scarifications”, a détaillé le procureur de la République de Saint-Brieuc.

Elle aurait même avoué à ses professeurs de tennis être victime de harcèlement, probablement dans son collège. Une information confirmée par une intervenante de l’établissement. Pour le moment, aucuns autres détails n’ont été donnés par les forces de l’ordre. D’ailleurs aucune des personnes entendues “n’a permis de donner des éléments pertinents sur la localisation de l’adolescente”, indiquait Nicolas Heitz.

Le procureur a d’ailleurs tenu à respecter la vie privée de la famille en ne répondant à aucune question de la presse lors de sa prise de parole. Un jeune homme de 21 ans aurait été placé en garde à vue. C’est lui qui avait ouvert un compte Snapchat à Morgane. D’après les informations de 20 Minutes, plusieurs images à caractère pédopornographique “ne concernant pas Morgane” ont été retrouvées dans son téléphone.

Aujourd’hui, l’appel à témoin est toujours actif. Morgane a 13 ans et mesure 1,54 m. Elle est de corpulence normale, a les cheveux châtains ondulés et les yeux bleus/verts. Le jour de sa disparition, elle portait un sac Eastpak rose. Toute personne ayant des informations susceptibles d’aider les enquêteurs est priée de contacter la gendarmerie en composant le 17.