La première dame a accordé une longue interview jeudi soir à Marc-Olivier Fogiel sur RTL. L’épouse du président de la République s’est adressée à son couple, à son rôle de première dame, à ses engagements envers les enfants et sa vie, «heureux», à l’Elysée.
C’est la deuxième fois que Brigitte Macron s’exprime officiellement dans les médias. Le premier était dans une interview avec le magazine ElleÀ l’été 2017, peu de temps après l’élection présidentielle. Elle a dit à son enfance là-bas à Amiens, sa vie quotidienne à l’Élysée, son amour impossible qui est devenu possible, ses angoisses et ses doutes. Près de deux ans plus tard, c’est au microphone de Marc-Olivier Fogiel, sur RTL, qu’elle a choisi de s’exprimer.
Une longue interview de près d’une heure et demie. Il est temps de revenir à la crise des vêtes jaunes, pour aborder leurs engagements envers les enfants malades et handicapés, pour parler pour la première fois de son nouveau statut de président des hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France; Et pour confier, si nécessaire, le lien inébranlable qui l’unit à son mari. “Il n’y a pas de papier à cigarette entre nous”, elle glisse pour décrire leur relation fusionnée et quotidienne.
Ces deux-là sont connectés, “Nous sommes là, l’un pour l’autre constamment, 24 heures par jour”, dit-elle, ajoutant néanmoins: “Nous sommes un couple assez musclé. Nous disons des choses. (…) Parfois des choses non amicales”, dit-elle, ajoutant que cela se produit toujours “portes fermées”.
«Nous prenons le petit déjeuner ensemble, nous dînons ensemble»
C’est inconnu dans le monde de personnes Politique, née avec Nicolas Sarkozy. Une première dame qui discute du travail de son mari, et seule avec lui: le rôle de la représentation est poussé à l’extrême. Peu importe, Brigitte Macron semble très à l’aise sur les vagues de la première radio en France.
Nous percevrions même un soulagement de celui qui pourrait trouver le costume de la première dame un peu étroite. Elle le sait, le dit, faire le poot n’est pas son type, “Je suis assez argent et expansif, je dois me maîtriser (…)”. “Je pense qu’elle aime montrer”, a déclaré Sylvie Bommel récemment, l’auteur deIl venait de dix-sept ansUn document sur l’enfance de Brigitte Trognine et sa rencontre avec l’étudiant de Macron.
Ce jeudi soir, elle a d’abord montré son émerveillement sans faille pour son mari. Elle le défend face à la critique, ne «comprend» pas que nous ne voyons pas l’homme qu’elle connaît, «profondément humain», qui ne «fait jamais un emporte-pièce».
Elle insiste: “Il est dur dans le mal, je vois ce qu’il donne, je vois ce qu’il prend, j’ai beaucoup d’admiration pour lui.” Elle est là pour l’aider, bien sûr, à reprendre le temps qu’elle peut passer à ses côtés. Ils ont leurs «rituels». “Nous prenons le petit déjeuner ensemble, nous dînons ensemble, parfois à 23 heures, et il revient au travail après”. Elle a son premier mot de la journée, souvent son dernier, jouant le spectateur co-bay de ses futurs discours (lui conseillant souvent de les raccourcir).
«Un président est Atlas, ce dieu qui porte le coffre-fort terrestre», extrait de l’interview de Brigitte Macron sur RTL
“Je suis la femme d’Emmanuel, et cela, je ne m’excuserai jamais”
Lorsque Marc-Olivier Fogiel lui demande si Emmanuel Macron a changé au cours de ces deux années, elle a répondu que non. Enfin, «physiquement, il a pris quelques rides, mais cela lui convient très bien. J’en ai pris quelques-uns aussi », rit-elle, soulignant avec humour leur écart d’âge qui fascine tellement, mais ne signifie pas grand-chose pour elle. «Emmanuel est parfois plus âgée que moi, dit-elle, il est plus raisonnable.» Brigitte Macron a «plus de légèreté»: «Je suis résolument joyeux, je ne passe pas une journée sans rire. (…) Je ris beaucoup avec le président. “
Et elle, pendant deux ans? «Les antécédents de Brigitte sont toujours là. Je suis une femme soucieuse de ne pas être vaine », répond-elle, résumant son humble participation grâce à un anglicisme très américain, le«puissance douce«. Elle connaît son rôle, il est écrit dans une charte. «Je ne fais pas de politique, même si la politique me rattrape parfois.
Je transmets, je suis une ceinture de transmission, je ne prends aucune décision. «À ceux qui pensent qu’elle est la deuxième étape du président de la République, elle rassure:” Je ne lui dirai jamais “Je n’aurais pas fait ça”. Parce que je suis? Personne! ” Mais pour conclure, tout de même: “Je suis ici parce que je suis la femme d’Emmanuel, et cela, je ne m’excuserai jamais”.
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